Ecotaxe vehicule occasion : ce qui change en 2025
À partir du 1er mars 2025, l’écotaxe véhicule occasion sera modifiée avec un nouveau dispositif incluant de nouvelles règles sur les émissions de CO2 et un coefficient de vétusté.
Points Clés
- À partir du 1er mars 2025, le malus écologique pour les véhicules d’occasion sera ajusté, avec un seuil d’émissions de CO2 abaissé à 113 g/km et une taxe maximale augmentée à 70.000 euros pour les véhicules les plus polluants.
- Un nouveau coefficient de vétusté sera introduit pour tenir compte de la dépréciation des véhicules d’occasion, rendant le calcul du malus plus équitable en fonction de l’ancienneté et du kilométrage.
- Les nouvelles réglementations sur l’écotaxe pourraient entraîner une hausse des prix sur le marché des voitures d’occasion, rendant l’accès à des véhicules conformes aux nouvelles normes plus difficile pour les ménages à revenus modestes.
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Changements prévus pour l'écotaxe des véhicules d'occasion en 2025
À partir de 1er mars 2025, le malus écologique pour les véhicules d’occasion connaîtra des ajustements significatifs. L’un des principaux changements concerne les seuils d’émissions de CO2 qui passera à 113 grammes par kilomètre, contre un seuil plus élevé auparavant. Cette modification vise à aligner davantage les standards environnementaux sur ceux des véhicules neufs et à encourager l’achat de voitures plus écologiques.
L’introduction d’un nouveau coefficient de vétusté représente une autre nouveauté majeure. Ce coefficient de vétusté prendra en compte la dépréciation naturelle des véhicules d’occasion, modifiant ainsi le calcul du malus écologique. C’est une avancée significative qui reconnaît que les voitures plus anciennes doivent être pénalisées différemment des véhicules neufs.
En outre, la taxe maximale pour les véhicules émettant plus de 192 grammes de CO2 par kilomètre sera augmentée à 70.000 euros. Cette augmentation vise à dissuader fortement l’achat de véhicules extrêmement polluants et à promouvoir des options plus respectueuses de l’environnement.
Enfin, les ajustements dans le calcul du malus tiendront compte de la dépréciation des véhicules d’occasion. Ce changement est essentiel pour garantir une équité dans l’application de la taxe, en reconnaissant que les véhicules plus anciens et plus utilisés ont une valeur moindre et, par conséquent, devraient subir un malus réduit.
Ces évolutions marquent une étape importante dans la politique environnementale de la France, visant à réduire les émissions de CO2 tout en tenant compte des réalités économiques des automobilistes.
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Date d’application
La date d’application du malus écologique pour les voitures d’occasion est fixée au 1er janvier 2026, conformément à la loi de finances pour 2025. Cette mesure vise à réduire les émissions de CO2 et à encourager l’adoption de véhicules plus écologiques. Les véhicules d’occasion immatriculés en France depuis le 1er janvier 2015 seront soumis au malus écologique et à la taxe sur la masse en ordre de marche. Cette initiative s’inscrit dans un effort global pour diminuer l’empreinte carbone des véhicules en circulation et promouvoir des choix de transport plus durables.
Critères d'application de l'écotaxe

Le montant de l’écotaxe est directement influencé par les émissions de CO2 du véhicule. Plus un véhicule émet de CO2, plus la taxe sera élevée, ce qui incite les automobilistes à choisir des véhicules moins polluants. Les barèmes pour le malus CO2 appliqué aux véhicules d’occasion s’alignent sur ceux utilisés lors de la première mise en circulation, qu’ils soient en France ou à l’étranger.
Outre les émissions, le poids du véhicule joue également un rôle crucial dans le calcul de l’écotaxe. La taxe au poids, ou taxe sur la masse, prend en compte la masse totale du véhicule. Pour un véhicule léger, le poids et les émissions de CO2 sont essentiels pour déterminer le montant de l’écotaxe. Ce double critère vise à pénaliser les véhicules lourds et polluants qui ont un impact environnemental plus élevé.
Les véhicules importés ne sont pas exemptés de ces critères. Lors de leur première immatriculation en France, ils sont soumis aux mêmes règles que les véhicules nationaux. Ainsi, un modèle de voiture d’occasion avec 150 grammes de CO2 par kilomètre pourrait être exempté de malus si le seuil est respecté.
Enfin, l’ancienneté du véhicule joue également un rôle dans le calcul de l’écotaxe. Un coefficient forfaitaire de décote est appliqué en fonction de l’ancienneté du véhicule, réduisant ainsi le montant de la taxe pour les voitures plus anciennes. Ce système permet de rendre le malus plus équitable, en tenant compte de la dépréciation naturelle des véhicules au fil du temps.
Calcul de l'écotaxe pour les véhicules d'occasion
À partir de 2025, l’écotaxe pour les véhicules d’occasion sera calculée en tenant compte de plusieurs facteurs : l’ancienneté, les émissions de CO2 et le kilométrage. Ce système multifactoriel vise à refléter plus fidèlement l’impact environnemental des véhicules d’occasion par rapport à leur état et usage réels.
Le calcul du malus écologique évolue vers un coefficient forfaitaire de décote, remplaçant l’ancien système d’abattement linéaire. Ce nouveau coefficient permet d’appliquer une réduction progressive et plus précise sur la taxe en fonction de l’âge et de l’usure du véhicule. Par exemple, une voiture de 5 ans avec des émissions de 150 g/km bénéficierait d’une décote spécifique basée sur son âge et son kilométrage.
Pour les voitures d’occasion importées, l’écotaxe est calculée selon une grille de malus en vigueur lors de leur première immatriculation, avec des abattements basés sur l’ancienneté et le kilométrage. Cette méthode garantit que les véhicules importés ne soient pas avantagés injustement par rapport aux véhicules locaux, en appliquant des critères de taxation équivalents.
Dans le cadre de ce calcul, le certificat d’immatriculation joue un rôle crucial. Il est essentiel pour déterminer les conditions d’exonération, notamment pour les personnes handicapées qui peuvent être exemptées du malus écologique en soumettant une photocopie de leur carte d’invalidité lors de la demande de certificat d’immatriculation.
Documents nécessaires
Pour le calcul du malus écologique, plusieurs documents sont indispensables :
Le certificat d’immatriculation du véhicule.
La carte grise.
Les informations relatives aux émissions de CO2 du véhicule.
Il est également crucial de consulter le barème du malus écologique pour déterminer le montant de la taxe due. Les acheteurs de voitures d’occasion doivent vérifier attentivement les documents du véhicule pour éviter toute surprise lors de l’immatriculation. Une préparation minutieuse permet de s’assurer que toutes les démarches administratives sont correctement effectuées et que le montant du malus est bien anticipé.
Exemptions et abattements
Certaines catégories de véhicules bénéficient d’exemptions ou d’abattements sur le malus écologique. Par exemple, les propriétaires de véhicules ayant une carte d’invalidité sont exonérés de cette taxe pour leurs véhicules. De même, des exonérations sont disponibles pour les véhicules adaptés aux personnes à mobilité réduite.
Les abattements pour les véhicules d’occasion varient en fonction de leur ancienneté. Pour un véhicule de plus de 15 ans, l’abattement peut atteindre 100 %, rendant ainsi la taxe nulle. Les véhicules fonctionnant avec du superéthanol E85 bénéficient également d’un abattement de 40 % sur les émissions de CO2, sous certaines conditions.
À partir du 1er janvier 2027, un abattement supplémentaire sera appliqué selon la distance moyenne annuelle parcourue, avec des variations allant de 1 % à 3,5 % en fonction des kilomètres annuels.
Les familles nombreuses peuvent également bénéficier d’une réduction sur le malus, en fonction du nombre d’enfants à charge. Par exemple, un foyer avec trois enfants ou plus peut voir le montant de son malus réduit, ce qui allège la charge financière lors de l’achat d’un véhicule d’occasion.
Impact sur le marché des voitures d'occasion
L’augmentation des taxes sur les voitures d’occasion pourrait entraîner une hausse des prix de vente pour les acheteurs dans un marché déjà fragile. Les ménages français, en particulier ceux à revenu modeste, pourraient trouver plus difficile de se procurer un véhicule d’occasion conforme aux nouvelles normes environnementales. Le budget des consommateurs sera donc directement impacté par ces nouvelles mesures fiscales.
Le nouveau barème du malus écologique en 2025 pourrait également compliquer les choses pour les acheteurs. En effet, certains véhicules qui n’étaient pas initialement soumis à ces taxes seront désormais concernés. À partir de janvier 2026, certaines voitures d’occasion immatriculées en France depuis 2015 devront également payer des malus écologiques lors de leur revente.
Les véhicules achetés à l’étranger étaient auparavant soumis à des abattements sur les malus, mais ces avantages seront désormais limités aux voitures de seconde main locales. Cette modification vise à encourager l’achat de véhicules d’occasion locaux et à réduire l’empreinte carbone liée au transport international de voitures.
Impact sur l’environnement
Le malus écologique a pour objectif principal de réduire les émissions de CO2 et de promouvoir l’adoption de véhicules plus écologiques. En appliquant une taxe aux véhicules les plus polluants, le gouvernement encourage les constructeurs et les consommateurs à opter pour des voitures plus respectueuses de l’environnement. Cette mesure contribue à améliorer la qualité de l’air et à réduire les effets du changement climatique. En favorisant l’achat de véhicules moins polluants, le malus écologique joue un rôle crucial dans la transition vers une mobilité plus durable.
Comparaison avec les véhicules neufs
Les écotaxes pour les véhicules d’occasion seront modifiées en 2025, augmentant le seuil de malus écologique pour les véhicules neufs. D’ici 2027, le malus écologique pour les véhicules neufs pourra atteindre 90.000 euros et le seuil d’émissions de CO2 sera abaissé à 99 g/km. Cette stricte réglementation vise à réduire drastiquement les émissions de CO2 des nouvelles voitures.
Les véhicules d’occasion importés sont toujours soumis à un malus écologique lors de leur première immatriculation. Les critères pour l’application de l’écotaxe incluent les émissions de CO2 et le poids du véhicule, ce qui n’était pas toujours le cas auparavant. Cela crée une équité entre les véhicules neufs et d’occasion importés en termes de taxation environnementale.
En revanche, l’écotaxe pour les véhicules d’occasion était calculée auparavant selon le nombre de chevaux fiscaux, ce qui est différent du calcul pour les véhicules neufs. Cette différence de méthode de calcul peut influencer le choix des consommateurs entre acheter un véhicule neuf ou d’occasion, en fonction de leurs préoccupations environnementales et économiques.
Véhicules concernés
Les véhicules concernés par le malus écologique sont :
Les voitures d’occasion immatriculées en France depuis le 1er janvier 2015.
Les véhicules importés.
Certaines exceptions existent, notamment pour les véhicules diplomatiques et ceux acquis par une personne titulaire de la carte mobilité inclusion. Il est important de noter que le malus écologique s’applique également aux véhicules d’occasion qui n’ont pas été soumis à malus lors de leur première immatriculation. Les acheteurs de voitures d’occasion doivent vérifier les caractéristiques du véhicule pour déterminer si celui-ci est soumis au malus écologique. Cette vérification est essentielle pour éviter des frais imprévus et pour s’assurer que le véhicule choisi est conforme aux nouvelles régulations environnementales.
Exemples concrets
Pour mieux comprendre l’impact des nouvelles réglementations, examinons quelques exemples concrets. Par exemple, un véhicule d’occasion de 10 ans avec 200 g de CO2/km pourrait être soumis à une écotaxe de 1.600 €. Ce montant élevé souligne l’importance de choisir des véhicules moins polluants pour éviter des frais supplémentaires.
Un autre exemple concerne un véhicule de 8 ans émettant 130 g de CO2/km, qui bénéficierait d’une réduction de 30 % sur l’écotaxe. Cette réduction significative montre comment l’ancienneté et les émissions de CO2 peuvent influencer le montant final de la taxe.
Enfin, un malus réduit à 108 g/km peut s’appliquer à un véhicule émettant 180 g de CO2 par km, montrant ainsi l’impact des nouvelles règles sur différents types de véhicules. Ces exemples illustrent clairement les implications financières des nouvelles réglementations pour les propriétaires de voitures d’occasion, en précisant les montants de la taxe selon les émissions de CO2 et l’ancienneté des véhicules.
Démarches administratives pour les acheteurs
Pour les acheteurs de véhicules d’occasion, les démarches administratives sont cruciales. Il est obligatoire d’immatriculer leur achat lors de l’achat dans un délai d’un mois pour éviter des amendes. Cette immatriculation doit inclure le changement de propriétaire, également à effectuer dans le même délai.
Pour réaliser cette immatriculation, plusieurs documents sont nécessaires :
le certificat de situation administrative
le contrôle technique
le code de cession du vendeur (bien qu’il soit possible de procéder sans ce code si le vendeur a rempli la déclaration de cession)
Enfin, la demande d’immatriculation peut être faite en ligne via France Connect, facilitant ainsi le processus administratif pour les acheteurs. Cette numérisation des démarches permet de gagner du temps et de simplifier les procédures pour tous les automobilistes.
Mesures de soutien pour les automobilistes

Pour accompagner les automobilistes face à ces nouvelles régulations, diverses mesures de soutien ont été mises en place par le gouvernement. Les familles nombreuses, par exemple, peuvent bénéficier d’une minoration du malus écologique en fonction du nombre d’enfants à charge.
Ces mesures sont essentielles pour atténuer l’impact financier des nouvelles taxes et encourager les ménages à adopter des véhicules plus respectueux de l’environnement. Elles démontrent également la volonté du gouvernement de rendre la transition écologique accessible à tous. En réponse à ces préoccupations, des informations détaillées sur les aides disponibles pour les automobilistes seront fournies prochainement.
Réactions et critiques
La perception générale des Français concernant l’évolution du malus écologique est négative. De nombreux automobilistes estiment que cet ensemble de nouvelles mesures ajoute un fardeau financier supplémentaire, surtout dans un contexte économique déjà difficile.
Xavier Horent, représentant des professionnels de l’automobile, regrette que les préoccupations des clients ne soient pas davantage prises en compte. Selon lui, le durcissement constant du malus, qui touche de plus en plus de véhicules chaque année, est alarmant pour le secteur.
Enfin, les professionnels du secteur pointent du doigt l’application rétroactive de la taxe pour certains véhicules d’occasion, similaire à celle des véhicules neufs. Cette mesure est perçue comme injuste et pénalisante pour les propriétaires de véhicules plus anciens qui n’étaient pas initialement soumis à ces taxes.
Évolutions futures de l'écotaxe

À l’avenir, le seuil du malus écologique sera réduit chaque année de 5 g/km. Il passera de 113 g/km en 2025 à 108 g/km en 2026, puis atteindra 103 g/km en 2027. Cette réduction progressive vise à encourager une transition vers des véhicules encore moins polluants.
En 2026 et 2027, le barème administratif de l’écotaxe évoluera également, avec des ajustements pour mieux refléter l’impact environnemental des véhicules. Une nouvelle règle sur le malus au poids s’appliquera à partir du 1er janvier 2026 pour les véhicules pesant plus de 1.500 kg. Cette taxe au poids impactera les acheteurs en fonction du poids de leur véhicule, avec des seuils et des barèmes spécifiques. Des conditions d’exemption et de réduction pourront s’appliquer selon la catégorie de véhicule et son ancienneté.
Ces évolutions montrent la volonté continue de la France de réduire les émissions de CO2 et de promouvoir des véhicules plus écologiques.
En résumé

En résumé, les changements prévus pour l’écotaxe des véhicules d’occasion en 2025 apportent des ajustements significatifs qui influenceront le marché automobile français. De nouveaux seuils d’émissions, des coefficients de vétusté, et des taxes maximales plus élevées sont autant de mesures destinées à encourager l’achat de véhicules moins polluants.
Ces modifications, bien que nécessaires pour la protection de l’environnement, posent des défis financiers pour les automobilistes. En particulier, les véhicules d’occasion importés seront fortement impactés par ces nouvelles mesures fiscales. Le calcul de l’écotaxe pour ces véhicules dépendra de la première immatriculation et de l’évolution des barèmes, ce qui pourrait avoir un impact économique notable sur les professionnels et le marché des véhicules d’occasion. Toutefois, avec les exemptions, abattements, et mesures de soutien disponibles, il est possible de naviguer dans ce nouveau paysage réglementaire de manière plus sereine. La route vers une mobilité durable est en marche, et chaque petit geste compte.
Questions fréquemment posées
Quels sont les principaux changements pour l'écotaxe des véhicules d'occasion en 2025 ?
Les principaux changements pour l’écotaxe des véhicules d’occasion en 2025 incluent un seuil d’émissions de CO2 fixé à 113 g/km et l’introduction d’un coefficient de vétusté. De plus, la taxe maximale pour les véhicules émettant plus de 192 g de CO2 par km augmentera à 70 000 euros. Il est important de noter que la date de première immatriculation joue un rôle crucial dans la détermination des taxes dues. En effet, certains abattements fiscaux s’appliquent à partir de cette date, notamment pour les véhicules immatriculés depuis 2015, ce qui peut influencer le montant final de l’écotaxe lors de la revente.
Comment le malus écologique pour les véhicules d'occasion est-il calculé ?
Le malus écologique pour les véhicules d’occasion est calculé en tenant compte de l’ancienneté, des émissions de CO2 et du kilométrage, selon un coefficient forfaitaire de décote, remplaçant l’ancien système d’abattement linéaire. En outre, le malus masse, une taxe appliquée aux véhicules dont le poids dépasse un certain seuil, en vigueur depuis le 1er janvier 2022, est également pris en compte. Cette taxe, basée sur le poids en ordre de marche des véhicules, devient progressive et souligne des changements législatifs affectant son application, notamment l’extension prévue aux voitures d’occasion et les conditions d’abattement spécifiques. Cela garantit une évaluation plus précise de l’impact environnemental du véhicule sur le marché.
Existe-t-il des exemptions ou abattements pour le malus écologique ?
Il existe effectivement des exemptions et des abattements pour le malus écologique, notamment pour les propriétaires de véhicules adaptés aux personnes à mobilité réduite et ceux ayant une carte d’invalidité. De plus, les familles nombreuses et les véhicules de plus de 15 ans peuvent bénéficier d’abattements significatifs, allant jusqu’à 100 %. Par ailleurs, les véhicules utilitaires reclassés en tant que véhicules de tourisme après leur première immatriculation peuvent également être concernés par des exemptions ou des abattements, en fonction de leur ancienneté et du montant du malus CO2 applicable.
Quel sera l'impact des nouvelles régulations sur le marché des voitures d'occasion ?
Les nouvelles régulations devraient provoquer une hausse des prix de vente des voitures d’occasion, rendant leur acquisition plus difficile pour les ménages. De plus, les règles plus strictes sur les importations favoriseront l’achat de véhicules locaux.
Comment les nouvelles règles pour l'écotaxe se comparent-elles avec celles pour les véhicules neufs ?
Les nouvelles règles pour l’écotaxe modifient les seuils de malus écologique, visant à pénaliser davantage les véhicules polluants, avec un malus pouvant atteindre 90.000 euros et un seuil d’émissions de CO2 réduit à 99 g/km d’ici 2027. Cela incite ainsi à l’acquisition de véhicules moins polluants, tant neufs qu’occasion. Les implications fiscales de l’achat et de l’immatriculation d’un véhicule sont également affectées, avec des taxes spécifiques appliquées lors de la première immatriculation d’un véhicule et des taxes en cours pour les différents types de véhicules.